J’ai toujours été intéressé par l’art et je considère que l’art peut tant embellir l’intérieur d’un appartement, d’une maison, d’un lieu de travail que nourrir et renforcer l’esprit de celui qui s’y intéresse et qui se laisse le temps de l’observation et de la contemplation. En ce qui me concerne, l’art c’est un virus thérapeutique. C’était un week-end de l’été 2020, précisément le dimanche 3 juillet que tout a commencé, que j’ai sauté le pas et ai décidé de devenir collectionneur. Nous marchions côte à côte avec Xavier, mon beau- père dans les rues d’Honfleur, quand, tout à coup, je le vois pénétrer dans l’une des galeries de la ville, la galerie BARTOUX. Je décide de l’attendre dehors, et, au bout de quelques minutes, il en ressort, vient me voir et me dit : « Viens, je vais te montrer ce que c’est que de l’art ! ». Nous sommes rentrés tous les deux chez BARTOUX, et je me suis retrouvé devant un tableau majestueux : une toile de 2 mètres de haut, 1m40 de large, de KURAR, qui s’intitule « DISPARITION PART I ». Cette toile qui représente un enfant africain accompagné d’un zèbre, en territoire aride où sévit la sécheresse liée au réchauffement climatique, je l’ai trouvé sublime. Le lendemain je l’achetais et dans la semaine qui a suivi, j’ai voulu trouver une autre œuvre de KURAR sur le thème du réchauffement climatique, qui s’intitule « Crying for a lost Earth ». J’ai commencé avec KURAR, et très vite, je me suis retrouvé à parcourir et scruter tous les sites de galerie d’art, de maison de ventes aux enchères de par le monde pour étoffer ma collection. Je me suis rapidement tissé un réseau d’amitiés avec les galeristes, les responsables de maison de ventes ainsi que certains experts et restaurateurs.